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Disneyland Paris 2009, ce jour-là, nous tenions à rendre hommage à notre frère Michael Jackson, qui était (comme vous le découvrirez dans notre livre) un grand, très grand fan de l'Univers magique de Disney.
Chaque fois que nous traversons une allée, que nous faisons une attraction, que nous regardions Captain Eo, que nous allions saluer Mickey & ses amis, nous sentons ta présence Michael, tu nous manque...

Samir Afkir & Muhammad N'kuli

 

    
Je m'appelle Matthew, j'ai rencontré la mère de mes enfants, il y a 20 ans maintenant, et cela grâce à l'aide de ma rencontre avec un ange : Michael Jackson.
" Tout à commencé en hiver 1992, J'habitai à Detroit, avec ma mère. Nous avions très peu d'argent depuis la mort de mon père. Ma mère travaillait comme caissière dans un supermarché, et subvenait à nos besoins. Je ne pouvais pas malheureusement pas l'aider car je suis en fauteuil roulant suite à un accident de voiture, où mon père n'a pas survécu.
3 ans après mon accident, je ne m'étai toujours pas remis moralement de mon handicap. J'avais perdu tous mes amis, et j'avais sombré dans une terrible dépression. Je ne sortais plus de chez moi, et passais mes journées dans ma chambre.
Jusqu'au jour où j'ai tenté de mettre fin à mes jours en avalant des médicaments en grande quantité, qui se trouvaient dans l'armoire de salle de bains de ma mère.
Je fus admis dans un hôpital, où j'y ai passé 2 mois entiers.
Pour passer le temps, je m'étais inscris à un service « courrier du cœur ».
Cela consistait à envoyer des courriers à un organisme, qui nous mettait en relation avec des gens censés nous correspondre sentimentalement, un peu l'ancêtre des sites de rencontres aujourd'hui.
J'étais en contact avec une australienne du nom de Véronica. Je commençai à m'attacher à elle, et le jour où elle m'a envoyé sa photo, elle était encore plus belle que dans mes rêves.
Je lui renvoyai une photo de moi, mais en ne montrant que mon visage, de peur que mon handicap la fasse fuir.
Un jour, alors que j'étai dans les couloirs de l'hôpital, une main s'est posée sur mon épaule... « Je vais pousser ton fauteuil ».
Sa voix était douce, et apaisante. Il était très tard, et il faisait sombre dans les couloirs du service.
Je me suis retourné et j'ai failli faire une crise cardiaque... Michael Jackson !!!
Il me fit immédiatement signe d'être discret en mettant son index sur ses lèvres. J'étai sous le choc ! Il me dit « Tu es à quelle chambre ? »
Il m'accompagna, et nous passâmes la nuit entière à discuter. Je n'y croyais toujours pas ! C'était comme un rêve ! Michael m'expliquait qu'il était venu visiter un ami malade dans cet hôpital, la nuit car le jour il lui serait impossible de venir sans provoquer une émeute.
Son ami s'étant endormi, il décida de se balader dans les couloirs. Cette nuit est la nuit qui a changé le cours de ma vie.
Michael était comme lumineux dans la nuit. Quand je lui ai parlé de mon accident, il me dit : « Ton père doit être au Paradis ».
Je lui dis que je trouvai injuste ce qui m'était arrivé.
Il me répondit : « Non, c'est Dieu qui a voulu que tu survives à cet accident. Tu ne peux plus utiliser tes jambes... mais tu pourras toujours utiliser ton cœur. »
Cette phrase qu'il m'a dit, je ne l'oublierai jamais. Je lui ai parlé de Véronica, et je lui ai dis que je ne pouvais pas envisager un avenir avec elle, parce qu'à la seconde où elle verrait que je suis dans un fauteuil, elle ne voudrait plus de moi.
Michael me dit : « Matt, places ta confiance en Dieu, et Il sera avec toi. Toutes les femmes ne sont pas matérialistes, et il y a des femmes qui t'aimeront pour ce que tu es, pas pour ton argent, ou pour ton physique. »
« Michael, je ne crois plus en l'amour... »
Michael lui dit : « Si tu crois en Dieu, tu crois en l'amour, car Dieu est Amour. Ne désespères pas mon ami, Véronica t'aimera comme tu es. Le vrai amour c'est aimer quelqu'un tel qu'il est, et ton handicap, fais en ta force. Combien de gens marchent mais ne savent pas où aller, courent, mais ne courent qu'après l'argent ? Toi tu marches avec un fauteuil, mais tu as la tête sur les épaules, crois moi tu t'en sortiras. »

A 5h30 du matin, alors que nous avons parlé quasiment toute la nuit, Michael passa un coup de téléphone, pour qu'on vienne le chercher probablement, et me dit au revoir. Il me promit qu'on se reverrait un jour. Même s'il avait passé la nuit à m'écouter, me conseiller, me réconforter, et que j'avais l'impression de rêver, je ne croyais pas qu'une superstar comme lui allait avoir le temps ou même l'envie de me revoir.
Je n'ai parlé à personne de cette rencontre et avais gardé ça dans mon cœur..
 

3 mois plus tard, j'étai chez moi, ma mère reçut un coup de téléphone. Elle raccrocha 3 fois au nez de la personne qui insistait. Au bout de la quatrième fois j'entendis ma mère dire «  Oui vous êtes Michael Jackson ! et moi je suis la reine d'Angleterre ! ».
J'ai crié « Maman ne raccroches pas !!! », je reconnus la voix de Michael, quand maman me tendit le téléphone. Michael m'avait appelé ! Il ne m'avait pas oublié ! Il me demanda de mes nouvelles, et me dit : « Matt, j'aurai une surprise pour toi, samedi une voiture viendra te chercher ! A bientôt ! »
A peine avait-il raccroché le téléphone, que je me mis à crier de joie !

Le samedi comme prévu, à midi pile, une voiture klaxonna en bas de chez moi, un chauffeur attendait, et un autre vint pousser mon fauteuil jusque dans la voiture, c'était un 4X4 limousine noir. Tout le quartier était par la fenêtre. Je pense que beaucoup de gens devaient être jaloux de moi ce jour là, et devaient se demander ce qui se passait pour moi.
La voiture roula pendant des heures sans interruption. Je questionnais les chauffeurs mais ils me répondirent qu'ils n'avaient pas le droit de me dire où on allait.
J'avais l'impression d'être dans un film mafieux, victime d'un enlèvement, sauf que cette fois cet enlèvement allait être une bénédiction !
On roulait jusqu'à Hazel Park, où Michael nous attendait. Il portait des lunettes de soleil, une chemise brodée de l'inscription « Disney », et un pantalon trop court où l'on voyait ses chaussettes.
Il remercia les chauffeurs et vint me serrer dans les bras. « Matt ! Mon ami ! Tu as fais bonne route ? Bienvenue à Hazel Park ».
J'étai très ému de le revoir, et cette fois au grand jour. Il était resplendissant. Il me dit directement « Matt, j'ai une surprise pour toi, tu n'as pas oublié j'espère ? »
« Ma surprise est de te revoir Michael ! » lui répondis-je.
Mais il me dit : « Non Matt, j'ai un cadeau meilleur encore ! »
Il poussa mon fauteuil jusqu'à un parking, et là je reconnus cette femme qui s'avançait vers moi. Véronica !!!
Elle était encore plus belle en vrai qu'en photo. J'en ai oublié mon handicap pendant quelques secondes, avant de revenir à la réalité. De la joie, je suis passé à la peur sur mon visage.
Michael le vit, et me dit dans l'oreille « Ne t'en fais, tu es plus beau que moi ! ».
Je me disais que Michael exagérait, car il était beaucoup plus beau que moi, mais il dit ça pour me donner confiance, et il était d'une grande humilité.
Michael glissa dans ma poche de veste une enveloppe, avant de partir et me dit « Bonne chance mon ami, et n'oublies pas, Dieu est avec toi ».

 

Véronica vint vers moi, et me serra dans ses bras. Une voiture vint chercher Michael, et si j'avais pu utiliser mes jambes, j'aurai couru pour l'empêcher de partir. Il me fit signe et dit à Véronica : « Prenez soin l'un de l'autre, il n'y a pas plus beau que l'amour. Au revoir ! »
Je n'aurai jamais pensé que c'était la dernière fois que je le voyais. Je n'ai plus jamais eu de contact avec lui, mais je n'oublierai jamais tout ce qu'il a fait pour moi.
Quand il est parti, nous sommes restés plusieurs heures Véronica et moi dans le parc, et Michael avait raison, cette femme, qui est aujourd'hui la mère de mes enfants, m'a aimé et m'aime toujours pour ce que je suis.
Sans Michael, ma vie aurait pris une autre tournure...
Quand j'ai ouvert l'enveloppe qu'il m'avait glissé dans la poche, il y avait un chèque de 30.000 dollars ! J'ai bien cru que j'allais faire un malaise. Un petit mot était écrit sur un papier « Sois heureux, et prends bien soin de ta mère, que Dieu vous bénisse ».
Je ne l'oublierai jamais, et pendant toutes ces années, je n'ai cessé de prier pour le revoir et lui dire merci. J'aurai peut-être l'occasion là-haut... " fin